Kashmir : Perhagam et Gulmarg
Mardi 2 octobre
Avant d’être synonyme de vêtements chics et d’un certain coût, le Cachemire (ou Kashmir) est une région du nord de l’Inde à la fois réputée pour être un “Heaven on earth” pour les Indiens – c’est-à-dire un paradis sur Terre -, et, plus tristement, pour être le théâtre d’affrontements sanglants entre le Pakistan (et/ou des extrémistes musulmans) et l’Inde. En fait, dès la Partition (c’est-à-dire le morcèlement de l’Inde, après son accession à l’indépendance, en deux – puis trois lorsque le Pakistan oriental devint le Bengladesh – pays distincts et autonomes), le Cachemire a été le sujet de disputes entre le Pakistan musulman et l’Inde laïque/hindouiste. Dès le départ, le Pakistan souhaitait que le Cachemire lui soit donné, en raison du grand nombre de musulmans qui y habite, mais les divers gouvernements indiens qui se sont succédés s’y sont toujours opposés. En gros c’est un peu comme lors de la création d’Israël – à-peu-près à la même époque d’ailleurs, tiens tiens… -, les Israéliens réclamant les territoires aujourd’hui dits “occupés”, et le découpage final ne tenant pas compte de cette demande. Bref, cette petite explication pour vous dire que le Cachemire, on n’avait pas vraiment prévu d’y aller, pensant que c’était un poil trop tendu pour y jouer les touristes. Et comme nous ne sommes pas (encore) reporters de guerre, qu’aller y faire ? Mais à Chandigarh nous avons fait la connaissance de Misha Kumar et de sa mère, qui nous ont assuré que la région était dorénavant tranquille, et surtout, très belle. Et elles en étaient d’autant plus convaincues que le père de Misha est le Chief Justice de l’État de Jammu & Kashmir, c’est-à-dire, en gros, le magistrat le plus important de l’État – et l’un des plus importants du pays. Du coup, être invités chez eux, pour nous c’est un peu comparable à être invités chez… je ne sais pas, quelque chose entre le Garde des Sceaux et le juge de la Cour Suprême. Bon, quand je dis “invités chez eux”, ce n’était pas tout à fait vrai – sans doute compte tenu de la haute fonction du papa -, disons plutôt “invités par eux”. Ce sont les parents de Misha qui ont, aidés par quelques subalternes, organisé tout notre séjour – et franchement, au Cachemire c’est quand même particulièrement bienvenu d’être aidés, car le tourisme ne reprenant que tout juste son essor, et la région étant quand même toujours sous haute surveillance militaire, c’est évidemment beaucoup plus simple de rouler en voiture de fonction ou avec un laisser-passer… excusez du peu !
Mais j’anticipe un poil. Reprenons au début : nous voici à l’aéroport de Chandigarh, avec armes et bagages. Enfin, pas TOUS nos bagages… l’un de nos sacs est parti hier par la route avec les affaires d’hiver de la famille Kumar. En effet, nous avions laissé un sac entier de shopping divers à Chandigarh, dans l’espoir de le renvoyer en France à notre retour de Goa – mais le service postal international de Chandigarh fermant à 14h, et nous, nous étant pointés à 15, nous nous sommes retrouvés avec 15 kilos d’excédent de bagages que nous ne pouvions pas vraiment assumer (financièrement)… Donc ce sac fait le voyage de son côté, et nous essaierons de le renvoyer depuis Srinagar, la capitale du Cachemire. Nous voici donc dans l’avion en ce mardi 2 octobre. Tous les vols directs étaient complets hier, mais plutôt que de partir plus tôt en prenant un vol avec changement sur Delhi (ce qui signifiait retourner au sud pour repartir ensuite plus au nord… un truc super logique), nous avons préféré partir aujourd’hui dans ce tout petit avion qui s’envole depuis la zone militaire de l’aéroport de Chandigarh… on sent que le tourisme n’est pas encore totalement reparti au Cachemire tiens. Pourtant, le paysage qui s’offre à notre vue depuis le hublot est magnifique ; très rapidement, nous atteignons une zone montagneuse que nous survolons d’assez près pour en distinguer toutes les nuances, ainsi que le moindre village. L’excitation grandit…
Nous arrivons rapidement à Srinagar, la capitale de l’Etat du Cachemire. La zone est très militarisée, il y a plus de soldats armés de mitraillettes que nous n’en avons jamais vus ailleurs… la situation est-elle vraiment si stable dans le coin ? Pas rassurant tout ça. Comme nous nous en doutions, il y a un comité de bienvenue dès la sortie de l’avion : un assistant du Chief Justice et son subalterne nous attendent avec un petit écriteau où figurent nos noms, – un peu écorchés mais nous nous reconnaissons tout de même. Ils nous accueillent avec un grand sourire, un bouquet de fleurs et un paquet de fruits – de la part du Chief Justice. Bon, très bien – le ton est donné : nous sommes des VIP. Mais après tout, ne soyons pas surpris ; c’est tous les jours que je suis accueillie avec des fleurs à ma descente d’un avion, voyons. M. Haroon Rashid (pour les amateurs des Mille et une nuits : oui, vous avez bien lu, il s’appelle Haroon Rashid, presque comme le sultan auquel Sheherazade raconte ses 1001 histoires !) nous emmène immédiatement dans le VIP lounge prendre une boisson, pendant que son acolyte, un gentil Sikh, s’en va récupérer nos bagages et passer les formalités à notre place, avec nos passeports. Cool. Pendant ce temps, il nous explique comment cela va se passer : il nous prend en charge dès maintenant et jusqu’à la fin de notre séjour, s’occupant de tout à notre place et réglant les difficultés que nous pourrions avoir. En échange nous sommes tenus de rester en contact téléphonique afin de lui dire où nous en sommes à chaque étape du parcours – car il y a deux étapes prévues dans l’excursion qu’il nous a programmée : nous partons pour Perhagam (ou Palhagam) tout d’abord, où nous passerons la nuit, puis nous nous dirigerons vers Gulmarg afin d’y admirer des paysages qui ont valu au coin le surnom de “Little Switzerland”, la petite Suisse (et pas le petit suisse, merci). Mercredi soir, nous serons de retour à Srinagar où nous dormirons dans la guesthouse du Palais de Justice après avoir dîné chez les Kumar. Enfin, jeudi nous passerons la journée à Srinagar avec Misha, et repartirons vendredi matin pour le sud. Il nous faut donc louer une voiture avec chauffeur pour les deux jours à venir – mais c’est M. Rashid qui va se charger de nous trouver la perle rare. En route ! A la grande joie de Yann, pour traverser Srinagar (qui s’avère définitivement pleine de militaires), nous montons tout d’abord dans une voiture de fonction, une vieille Ambassador blanche magnifique nantie d’un gyrophare. La classe. Ce qui est moins classe par contre, c’est l’accueil que me réservent les aigles qui tournoient au-dessus de nous à la station de taxis où nous nous arrêtons pour en réserver un : pour être claire, je me fais chier dessus à peine le pied dehors. Ah c’est sûr que ça a une autre allure de se faire caguer dessus par un aigle que par un pigeon ! Mais ça fait aussi beaucoup plus mal, les aigles étant des carnivores et donc expulsant des matières (vachement) solides. J’en serai quitte (encore) pour un beau gros bleu sur le bras… Bref, nous montons dans une belle grosse jeep très confortable que conduit Gulham Nabi, un chauffeur jovial aux cheveux et à la barbe orange (merci le henné !) qui parle tout à fait bien anglais et qui, comme son nom l’indique (« nabi » veut dire « prophète » en arabe) est musulman. Et vogue la galère !
Nous nous extirpons d’abord – relativement difficilement, car il n’y a qu’une route et qu’elle est très empruntée) de Srinagar, mais cela nous permet d’admirer les tailleurs de pierre qui travaillent en bordure de la ville, et les bateaux de pêche qui animent le fleuve – d’ailleurs ce ne sont pas des pêcheurs en fait, mais des bateaux qui ramassent le sable au fond du fleuve. Ca construit beaucoup ici, ils doivent s’en servir pour ça…
Nous en profitons aussi pour ouvrir la boîte de fruits offerte au nom du Chief Justice ; on s’attend à des fruits secs et ô miracle ! ce sont des pommes ! De bonnes petites pommes comme en Normandie ! Un vrai plaisir de croquer dans ces fruits, après plus d’un mois en Inde où le goût pur de l’aliment n’existe pas – tout est très cuisiné ici, et transformé à coup de sel, de sucre, d’épices – ou les trois à la fois. Nous apprenons du coup que le Cachemire est un gros producteur de pommes – c’est ça qui doit sembler exotique aux Indiens tiens ! Après quelques heures de route et un arrêt pour déjeuner dans une gargote de bord de route, pas chère et excellente, nous atteignons Perhagam. Sur le chemin, notre chauffeur nous donne autant d’informations que nous en souhaitons – il est loquace et très bien disposé, on peut même poser des questions sur la situation entre musulmans et hindous. D’après lui, tout le monde vit en bonne intelligence dans le pays – les terroristes ne sont (comme d’hab) qu’une minorité. Lorsque nous arrivons à Perhagam nous constatons que Mme Kumar nous a réservé le meilleur hôtel de la ville… bon du coup c’est un peu hors budget, mais nous ne boudons pas le plaisir de la vue que nous avons depuis notre chambre, nantie d’immenses vitrages sur deux de ses côtés, et décorée de bois sous tous les angles – ce qui réjouit Yann, grand amateur de châlets… Nous n’y restons pas très longtemps cela dit, juste le temps d’une boisson chaude traditionnelle, le kehwa (des épices, dont le fameux safran qui, en Inde, ne pousse qu’au Cachemire) infusées dans de l’eau bouillante. Ensuite, nous partons pour une petite balade dans le coin.
Mais bientôt la lumière baisse et nous réalisons que si nous voulons faire une promenade à cheval, la grande attraction locale, il faut nous dépêcher. Nous trouvons facilement des poneys (et oui, ce sont des poneys et pas des chevaux), et des guides pour les tenir par la bride – on ne nous laissera pas monter tout seuls, ce qui rassure Yann qui, à ma grande surprise, n’est pas très amateur d’équitation. Il fait même un peu la grimace, une fois assis sur la bête ! Moi je ne commence à faire la grimace que lorsque nous grimpons par un étroit défilé plein de cailloux, où ma monture se tord les sabots à chaque pas. Mais la brave bestiole (qui s’appelle Bahadur, ce qui veut dire « forte ») ne se casse pas la gueule – je lui en suis très reconnaissante. Sur le trajet, des mômes nous courent après pour nous mettre d’adorables lapins dans les bras – espérant sans doute qu’on les achète.
Nous débouchons, après trois-quarts d’heure de tape-cul, sur une vallée entourée de collines, visiblement la grosse place touristique du coin. Et c’est là que je commence à avoir mes premiers doutes… en fait, le Cachemire, ça ne ressemblerait pas énormément aux Alpes…??? Mais bon, c’est sympa, il ne fait pas encore nuit et donc pas encore trop frais, et nous rencontrons quelques locaux. Evidemment, tout ça est très orienté commerce, puisque la plupart cherche surtout à nous vendre de vrais-faux pashminas… jolis par ailleurs, même si pas toujours produits sur place ! Même la gamine (Maskhet) qui promène son mouton en laisse le fait pour de l’argent – je lui propose un coca ou une friandise en échange du câlin que j’ai fait à Barkhet, la bébête frisée qui ressemble à la chienne qu’ eue ma sœur pendant quelques années (un mouton qui s’appelle “barquette” ça me fait beaucoup rire, même si je n’ai réussi qu’à l’appeler Blanquette), mais elle me répond qu’elle finance sa famille avec ça. Ah. Fin de non-recevoir, je sors les pièces… et quelques minutes plus tard, nous repartons.
La descente est plus facile pour nos chevaux qui sont ravis de rentrer, mais c’est quand même un peu flippant dans certains coins où elle est raide. Ce qui nous inquiète surtout c’est le ciel qui devient très noir, et pas qu’à l’horizon… visiblement ça va nous tomber dessus – et ça nous tombe dessus, juste en arrivant à la cahute de location de chevaux… de la grêle, des glaçons gros comme un poing de bébé ! Pas de bol, il nous reste 500 mètres à faire à pied pour rentrer à l’hôtel… Bref, on arrive trempés. Et c’est d’autant plus désagréable qu’on découvre du coup que notre hôtel “luxueux” n’a pas l’eau chaude, et que le carrelage de la salle de bains (qui n’a pas dû être refaite depuis les années 70), est gelé. Aïe. Ai-je mentionné que l’hôtel s’appelle “Hôtel Woodstock” ? Eh ben à mon avis ce n’est pas pour rien, il a dû être construit à peu de choses près à la même époque que le festival du même nom – si j’en juge par le système électrique en particulier. A ce sujet d’ailleurs, Yann et moi mettons un moment à comprendre comment fonctionnent les interrupteurs ; si l’on allume le couloir en premier, on peut allumer aussi la salle de bains, mais si on allume la salle de bains en premier… ben elle ne s’allume pas en fait. Bon, sur le coup ça nous fait rire, mais ça nous fera moins rire de nous coucher sans chauffage par le froid qu’il fait. Pour tout dire, moi qui d’habitude dors toute nuit, je dors cette fois-ci habillée, avec ma polaire et deux couvertures sur le lit. Et j’ai froid quand même. Brrrr….
Mercredi 3 octobre
Un bon point pour l’hôtel par contre : la nourriture est bonne et le service excellent. Ça ne justifie sans doute pas leur tarif de haute saison (nous nous sommes laissé dire que le prix est alors multiplié par quatre), mais c’est très agréable. Hier nous avons dîné dans la chambre, en amoureux, et ce matin, alors qu’il n’est même pas 7 heures, le serveur anticipe nos désirs et se présente à la porte, alors que nous sommes en train de remballer nos affaires, pour nous proposer des boissons chaudes. A 7H30 nous sommes donc à nouveau sur la route. Gulham nous emmène d’abord sur un site voisin, que M. Rashid tient absolument à ce que nous voyions ; bon ça se confirme, c’est les Alpes ici. Les montagnes vert foncé dans le fond et le torrent transparent qui se casse sur de grosses roches grises nous l’assurent. Il n’y a personne à cette heure matinale – même pas le soleil que de hautes montagnes empêchent de rayonner sur cette vallée encaissée. Du coup, on se pèle sérieux et on fait juste un petit tour de dix minutes. Il nous faudrait des passe-montagne en fait…
En quittant la région nous traversons des champs où les paysans s’affairent à récolter le riz. C’est la « riz-colte », comme dit Yann.. ; Comme nous manifestons notre intérêt, Gulham s’arrête auprès de certains d’entre eux et nous explique comment se fait la récolte traditionnelle. Il nous fait goûter du riz cru (bof) et nous constatons que chaque groupe de paysans a apporté avec lui sa nourriture, son eau (ou son thé) et… sa chicha.
Pour le petit-dej on s’arrête dans la même gargote de bord de route qu’à l’aller, et on en profite pour faire un peu de shopping dans la boutique d’à-côté, qui vend du safran (certifié par le gouvernement, donc théoriquement on ne nous arnaque pas, contrairement à partout ailleurs en Inde) et des fruits secs. Ensuite on traverse plusieurs villages, où le trafic est souvent embouteillé à cause de traversées de chèvres et de moutons, et dans l’un – trouble in paradise – j’aperçois cette bannière : “Love Islam. Hate America Israel”. Ce sera la seule manifestation d’une propagande islamiste quelconque que nous verrons, mais cet appel à la haine n’est pas plaisant. Ce qui est plus drôle par contre, ce sont les buissons de cannabis qui poussent librement en bordure de route…
Il faut repasser par Srinagar pour prendre la route de Gulmarg, et ça veut dire affronter les embouteillages. Néanmoins, au bout d’un moment à être lamentablement coincés parmi ce qui semble être des milliers de voitures, et surtout de camions (on en profite pour relever toutes les maximes bien morales qui ornementent les camions locaux, comme vous pouvez le voir sur les photos), dans une pollution abominable, et à être dévisagés par les locaux (je tente même le voile quasi intégral pour être un peu plus tranquille), notre chauffeur commence à s’inquiéter : là, ce n’est pas vraiment normal comme trafic. Et en effet, un camion s’est renversé au milieu de la route, et le chemin ne sera réellement dégagé que lorsque les riverains auront fini de débarrasser la route des dizaines de cartons qui se sont écrasés partout.
Lorsque nous passons enfin Srinagar, la vue devient très jolie. Nous montons de plus en plus haut sur de petites routes de montagne bordées de conifères. Bon, j’avoue que pour ma part, tout ça est un peu décevant. Faire autant de trajet pour me retrouver transportée dans les Alpes, comment dire… mais au moins on respire un air pur et ça fait du bien. M. Rashid (que j’ai régulièrement au téléphone) nous a informés que pour nous rendre à Gulmarg il nous adjoint un policier, que nous récupèrerons à l’entrée de la ville. Il nous rassure immédiatement en m’expliquant que ce n’est pas parce que la zone est dangereuse, mais parce que nous allons être harcelés par tous les vendeurs qui vivent du tourisme dans le coin si nous ne sommes pas accompagnés d’une présence disons… dissuasive. Et en effet, lorsque nous arrivons à l’entrée du site avec notre militaire en treillis et à mitraillette sur le siège passager, nous voyons un vendeur qui courait déjà après notre voiture s’arrêter net et rebrousser chemin. Pour le moins efficace, la méthode ! Nous faisons un petit tour en voiture : c’est vraiment la station de sports d’hiver alpine typique. On croise de nombreux touristes (indiens) sur des poneys ; il y a un golf, de nombreux petits châlets, et surtout… des télécabines, qui sont la grosse attraction du coin. Tout le monde nous enjoint de faire le trajet en télécabines, mais le temps que nous déjeunions (dans un restau tout ce qu’il y a de plus européen dans sa décoration, mi-pavillon de chasse britannique mi-châlet suisse, mise à part une grande peau de tigre accrochée au mur), le ciel se couvre tellement que la vue que nous aurions de là-haut se résumerait à… rien. Et puis bon, ce n’est pas comme si on n’était jamais monté dans des télécabines hein… Donc on se contente des hauteurs où nous sommes – ce qui n’est déjà pas si mal – mais sous un vent tellement froid que nous repartons vite vers la voiture. En tous les cas, ce qui nous semble évident ici, c’est que le Cachemire est une véritable destination touristique pour les Indiens, parce que pour eux c’est différent de tout ce qu’ils connaissent. Pour nous par contre, c’est très loin de ce que nous imaginions (de rudes montagnards en costumes traditionnels qui conduiraient, à cheval, des troupeaux de moutons et de petites chèvres bouclées vers des alpages exotiques côtoyant des plantations de thé) et donc un peu décevant – malgré la beauté indéniable du paysage. Un bon point à noter en faveur du gouvernement du Cachemire cela dit : la campagne anti-pollution dans les montagnes est systématique. L’interdiction de l’usage de sacs en plastique et de tout ce qui contient du polythène est notifiée absolument partout.
Gulham nous ramène alors à Srinagar, où nous devons dîner chez les Kumar. Maintenant, le problème qui se pose à nous est le suivant : nous sommes invités à dîner chez le Chief Justice (haute bourgeoisie donc) et… on n’a rien à se meeeeeettre !!!!
Raconté par Amélie
4 Commentaires
Commentaires extra. Une chèvre Blanquette, dans les Alpes et qui rappelle Heidi. Vous étiez vraiment dans les Alpes.Cela vous a rafraichi. Pour les photos je les regarderai au calme, ce soir.
Halte aux compliments cette fois….c’est beau! C’est bien écrit! Si si!!NON il suffit….suzie… L’admiration sans borne que nous devons vous portez impérativement : OH voyageurs chanceux!
ASSEZ….Ce qui m’a fait sourire c’est de vous voir grelotter avec vos petites écharpes miniscules…Mince il y a enfin une justice… – 4°C ce matin ici…alors oui j’avoue qu’une pointe de cynisme m’a chatouillé les naseaux…
Figure-toi qu’ici aussi (au Laos) nous avons été contraints de sortir les pulls… réjouis-toi, sale bête.
Ha ha ha ! Merci les commentatrices ! Maman : c’était un mouton, le Blanket (de veau). Et Gaëlle : ne te réjouis pas trop vite, on est beaucoup allé à la plage après ça… 😉
Amélie