Back to Punjab : Ludhiana et Chandigarh
Ce petit article tout court pour vous raconter tout de même nos quatre jours de come-back au Punjab. Vous vous rappelez, le Punjab c’est cette région du nord-ouest de l’Inde où nous avons visité Chandigarh et Amritsar ? Nos amis Varun et Barsha nous y ont rappelés afin de participer au premier festival international de salsa local (enfin, régional) : www.pisf.in
Je figure la touche internationale du casting du festival, puisque tous les autres instructeurs sont indiens, et Yann sera l’un des deux photographes officiels de l’évènement (http://www.pisf.in/artistes.html). Ca nous permet également de revenir dans le nord gratuitement, puisque nous sommes intégralement pris en charge, et de voler, après cela, vers le Cachemire, où Misha, l’une de mes élèves salseras de Chandigarh, a beaucoup insisté pour nous inviter. Bref, c’est un changement dans le programme, et ça rend le parcours un peu incohérent (nous étions déjà bien au sud et y retournerons après cette excursion, alors que le Cachemire est tout au nord de l’Inde), mais les imprévus vont le charme du voyage !
Concernant le festival en lui-même, rien de très palpitant à raconter, à part peut-être aux amateurs de salsa. Nous n’avons rien vu de la ville de Ludhiana, où se tenait le festival, puisque nous avons passé trois jours à y travailler (enfin, franchement, travailler dans ces conditions-là, je rempile quand vous voulez !!!). C’étais sympa de retrouver toute la fine fleur de mes élèves de Chandigarh, toujours aussi anthousiastes et gentils. Je regrette par contre pour ma part qu’on ne m’ait pas confié plus de cours, puisque je n’en avais que quatre à donner – dont deux aux enfants, un truc que je n’avais jamais fait… intéressant, sympa, mais flippant et surtout peu productif, certains petits-bouts étant bien trop petits et trop fatigués le samedi et dimanche matin pour enregistrer quoi que ce soit – mais l’ambiance était particulièrement agréable (comme dans toutes les premières éditions de festivals, avec l’enthousiasme qui les caractérise) et le festival très bien encadré. Et je suis ravie que Yann se soit fait débaucher pour un cours de bachata (je vosu entends déjà demander : “Cékoitèce la bachata ?”… eh ben googlisez tiens) ! D’ailleurs il m’a même invitée à danser une salsa le dimanche soir, si si !!! En plus il a bien sympathisé avec l’autre photographe, Sachin, un jeune homme atteint de sclérose en plaques, et qui s’en sort de façon assez impressionnante pour prendre de très belles photos malgré ses mains quasiment hors de fonctionnement… A noter aussi : le respect dont font preuve les élèves envers leurs professeurs de danse et leurs invités. Pas un qui nous aurait tutoyés ou aurait oubli d’accoler “sir” et “ma’am” à nos noms. R.E.S.P.E.C.T. on vous dit – c’est Aretha qui dit être contente. Donc un grand merci aux organisateurs : Varun et Barsha, Sangita et son mari, et Mika – et à tous leurs chouettes bénévoles. Pour illustrer tout ça voici quelques photos de Yann et un petit aperçu de la presse locale pour vous montrer que je deviens une vraie célébrité ! Vous pouvez retrouver les galeries complètes du festival sur le site approprié, ainsi que sur le facebook de Yann.
Ah oui ! Et bien entendu, comme d’hab en Inde du nord, les soirées salsa se terminent en bhangra… et comme d’habitude c’est complètement délirant. Les Punjabis sont en transe quand ils entendent cette musique – et cette fois je connaissais quelques mouvements donc j’ai même un peu dansé. Ha !
Après le festival nous sommes revenus passer une journée à Chandigarh, où nous avons visité le Rock Garden que nous avions raté la première fois pour cause de tourista… Preet, un jeune sikh que nous avions rencontré sur une aire d’autoroute, nous y a rejoints. C’est LA visite par excellence à faire à Chandigarh ; un artiste un peu allumé a construit et décoré cet immense jardin onirique avec des détritus et déchets divers, puis en a fait cadeau à la ville. C’est assez beau, habité de petites créatures de pierre et de mosaïque… ça fait penser à du Gaudi par moments. Par contre c’est très touristique et du coup, assez peu paisible.
Demain, en route pour le Cachemire… Misha et sa mère nous ont dit monts et merveilles, on a hâte !
7 Commentaires
Amélie, je crois que tes amies et amis indiens sont FORMIDABLES. Gentils, accueillants, etc. On sait que tu sais bien t’entourer, exemple Djouher, en France. Mais là, ils tiennent le choc sur la durée…. Un voyage comme le vôtre sans eux, aurait été galère. Et Yann va revenir transformé !!!!! Danseur émérite!! On va pouvoir faire une soirée dansante… En route pour la suite…….
Ben, Yann danseur émérite c’est pas encore pour tout de suite. Il a du pain sur la planche même s’il a aussi du potentiel. Mais faut pas croire, c’est du travail la danse !!!
Sinon oui, tu as farpaitement raison : mes amis sont extraordinaires. Attends de lire l’article sur Bangalore II, tu verras à quel point…
Amélie
🙂
Tout pareil.
Eh! J’ai regardé au plus près les photos du rock garden de Chandigar.. Gaudi est-il passé par là? Savez-vous qui sont les artistes? C’est superbe. Et il y a de beaux enfants… Je veux bien le petit qui dort si bien à côté d’Amélie qui dort si bien au côté du petit…….
L’artiste (tout seul) c’est Nek Chand Saini. Toutes les infos ici : http://fr.wikipedia.org/wiki/Rock_Garden. Mais oui, ça ressemble à du Gaudi, c’est ce que je dis dans l’article (tu l’as lu l’article ? ahum). Bisous !
Ah flûte… le petit c’est le fils de Varun et Barsha, il s’appelle Samar – ça veut dire “guerrier”. Il se bat assez peu cela dit. Mais à un an et demi, le festival de salsa il n’en avait pas grand-chose à carrer…