Richou Louis-Noël
Photographe à Montargis de 1870 à 1878
Sommaire
A propos du photographe - Richou
Louis Noël Richou, né à Paris, dans l’ancien VIIe arrondissement, le 25 décembre 1816, commence à exercer le métier de photographie à Paris, au 161, rue Saint-Martin. A partir de 1848 et jusqu’en 1850, nous le trouvons à Seine-Port (Seine-et-Marne), où il exerce la profession de professeur de photographie, puis à Montargis, à une adresse encore inconnue, des environs de 1853 à 1854.
C’est en 1855 qu’il s’installe à Orléans, au 8, rue de la Hallebarde jusqu’en 1861, puis il déménage pour le 9, rue Bannier où il restera jusqu’en 1873. A partir de 1870, il ouvre une succursale à Montargis, maison du Belvédère, avenue Saint-Dominique, et ce jusqu’en 1872, puisqu’en 1873 nous le trouvons dans la même ville au 9, rue des Lauriers, jusqu’en 1878. C’est à cette date qu’il arrive à Etampes au 7, rue Damoise.
Les premières techniques photographiques qu’il utilise sont, d’après nos sources, le daguerréotype, puis le calotype. La majorité de sa production se fait par le biais du négatif au collodion humide, développé au bain de fer, et ses positifs, qu’ils soient stéréoscopiques, au format cabinet ou carte de visite, ou de taille supérieure, sont sur papier albuminé. Dans la dernière période de son activité photographique, il adopte les négatifs au gélatino-bromure d’argent et ses positifs sont tirés sur papier baryté.
En 1854 ses clichés illustrent L’Orléanais photographié. Vers 1855 on lui connaît des épreuves de Vendôme, vers 1860 une série d’épreuves sur les Bateaux dragueurs de la Loire.
En 1859 il expose trois épreuves à la Société Française de Photographie :
1115 : Reproduction de trois bas-reliefs de M. Foya-
1116 : tier.
1117 : Château de Blois. – Canal du Loing, près Montargis.
Voici la présentation de différents dos de ses photographies :
– « Richou / Photographe / 9, Rue Bannier, 9 / Orléans / Seul atelier de Photo-Sculpture / pour le Loiret ».
– « Photographie artistique / Richou / Trois médailles d’honneur / Etampes ».
– Le cachet sec sur le carton support des photographies plus grandes comme les dragueurs de la Loire, est le suivant : « RICHOU photographe-Orléans ».
Enfin la dernière publicité de son atelier dans L’abeille d’Étampes de 1888 :
Etrennes de 1888 / PHOTOGRAPHIE RICHOU / A Etampes, 7, rue Damoise / Maison de confiance / Spécialité de cartes émaillées. – Photographie instantanée pour enfants. – Agrandissement. / Reproductions en tous genres. – Cartes à fond blanc, très artistiques. / Notre atelier, confortablement installé, nous permet de satisfaire au désir des personnes / les plus difficiles sous le rapport de l’exécution. On est prié de ne pas attendre aux derniers jours, si l’on désire avoir ses photographies pour le jour de l’an. Les mauvais temps n’ont aucun inconvénient avec les procédés rapides dont nous faisons usage actuellement.
Son fils lui succède à Etampes en 1888 d’après le journal l’abeille d’Étampes.
Louis-Noël Richou s’éteint à Étampes le 28 juin 1895.
Sources :
– « Inventaire des photographies de la Société de géographie ». cote S.G. : Wc394.
– « Le temps des pionniers à travers les collections de la S.F.P. »,1987.
– « The Art of French Calotype »,1983.
– « Auer Index »,1993.
– « Catalogues des expositions organisées par la S.F.P. : 1857-1876 ».
– Expo : « Images du passé : le fonds photographique du musée »1998.
– sfp.photographie.com
– Acte de décès Etampes 1895.
– Acte de naissance reconstitué Paris 7e 1816.
– Acte de naissance de son fils Georges Eugène Orléans 1855.
– « Almanach du Loiret », 1863 à 1878.
– « Abeille d’Etampes », 1888.
– corpusetampois.com
– Acte de naissance de ses fils Seine-Port (Seine-et-Marne) 1849 et 1850.
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