Srinagar-Bangalore
… ou « On aurait mieux fait d’y aller à pied »…
Le réveil est difficile car nous n’avons dormi que 4 heures, mais le chauffeur de M. Rashid a dormi sur place pour être sûr de se (et de nous) réveiller à l’heure… bon il cogne à la porte de la salle de bains (qui a une porte donnant sur le couloir) en croyant toquer à la porte de la chambre, mais ça marche quand même : nous partons en direction de l’aéroport. Enfin, c’est ce que nous croyons car, en fait, nous nous arrêtons chez M. Rashid, dont la femme tient absolument à nous faire entrer pour boire le thé. Elle est très gentille et souriante mais ne parle pas un mot d’anglais – M. Rashid n’étant pas complètement bilingue non plus, et Yann ne se réveillant tout à fait qu’environ trois heures après avoir mis le pied hors du lit, je vous laisse imaginer l’intéressante conversation qui se déroule… Cela dit on trouve un terrain de discussion lorsque nos hôtes commencent à nous questionner sur notre pays – est-ce que c’est comme ci, comme ça, comme ici… on explique comme on peut. Dans le même temps je m’inquiète un peu de l’heure qui tourne car je ne comprends pas trop pourquoi la pause thé (qui s’avère une pause petit-déjeuner vu le nombre de petits gâteaux servis) dure aussi longtemps. Mais à un moment donné, M. Rashid reçoit un coup de fil qui le met en branle : ça y est, l’avion est affrété, nous pouvons y aller. Il attendait (tout simplement) qu’on lui confirme le retard du vol pour nous éviter d’attendre à l’aéroport… Résultat, notre départ se fait en deux temps trois mouvements ; c’est lui qui gère notre check-in (comme prévu, l’excédent de bagages passe comme une lettre à la poste… à défaut de passer par la poste, haha), et nous lui disons au revoir après avoir promis d’envoyer les photos que nous avons prises ensemble. Par contre la vérification des bagages à main est plus pointilleuse que partout ailleurs – et on me privera même de mon anti-moustiques (ce que je comprends finalement car c’est en quelque sorte une arme de défense). Nous sommes les premiers dans l’avion, avec tout ça… et c’est bien la seule chose qui ira vite aujourd’hui. Car maintenant, nous enchaînons non pas deux, mais TROIS vols (Srinagar-Delhi, Delhi-Bombay, Bombay-Bangalore), avec parfois de longs changements entre chaque vol – et tout cela mal remis encore de notre courte nuit. Bon, le changement non prévu par Bombay a au moins l’avantage de nous permettre de constater que l’atterrissage se fait toujours au bon milieu des bidonvilles…
1 Commentaire
Eh! Vous êtes frais et roses pour des voyageurs sans sommeil….. J’espère que le lendemain matin vous avez pu dormir…. Pour les bagages, je crois que vous allez devoir payer une surcharge .. hiihihiihi